mardi 21 février 2012

Time Out

Réalisé par Andrew Niccol
Avec Amanda Seyfried, Justin Timberlake, Cillian Murphy


Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.


Trop gentil pour être vrai
Un Andrew Niccol ça ne se refuse pas depuis qu'il nous a fait Bienvenue à Gattaca et c'est pourquoi je me suis lancé dans le visionnage de celui-ci avec confiance et sans à-priori, d'autant plus que le pitch est plus qu'alléchant.

Encore une victime de Matrix
Après le visionnage, c'est avec un sentiment mitigé et un arrière-goût d'inachevé que j'éteins l'écran. La promesse était trop juteuse pour être honnête. L'introduction est plutôt sympathique, on s'installe et on est dans les bases des réalisations précédentes du réalisateur où on prend son temps pour comprendre, découvrir le monde qui nous entoure. Patatras, première erreur, le décès de la mère du héros qui est un poil trop bien chronométrée pour être vraie et on commence à penser qu'on va se faire rouler dans la farine.


Ensuite, découverte de l'autre pan de la société. Ici, on reste sur des sentiers battus, c'est un peu comme dans Gattaca et on retrouve le thème cher à Niccol sur la différence entre les strates de la société. Ce passage est un peu irréel et confirme cette impression d'arnaque. Tout est bien trop clinquant et l'écart entre les civils et les nantis un peu trop présente. 

Ne me demandez pas commment 
elle fait pour courir avec des 
chaussures pareilles
Puis, dernière partie du film où l'action prend le dessus et la chasse à l'homme démarre pour de bon. On passe un bon moment mais ça n'atteint pas des sommets. Le flic qui course le héros est un peu trop acharné, le méchant de service n'est pas vraiment à la hauteur (je l'ai carrément trouvé ridicule) et, comble du bonheur, on a droit a des révélations sur le passé du père du héros qui n'est pas celui que l'on pensait être. Ô joie.

Niccol nous a habitué à bien mieux. Pour autant, le film est sympathique, l'idée tellement géniale que l'on passe tout de même un bon moment. Rien d'inoubliable mais un film correct.





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