mercredi 12 juin 2013

Le dernier rempart

The last stand
Réalisé par Kim Jee-woon
Avec Arnold Schwarzenegger, Forest Whitaker, Johnny Knoxville

Après une opération ratée qui l’a laissé rongé par les remords et les regrets, Ray Owens a quitté son poste à la brigade des stupéfiants de Los Angeles. Il est désormais le shérif de la paisible petite ville de Sommerton Junction, tout près de la frontière mexicaine. Mais sa tranquillité vole en éclats lorsque Gabriel Cortez, le baron de la drogue le plus recherché du monde, réussit une évasion spectaculaire d’un convoi du FBI, semant les cadavres derrière lui… Avec l’aide d’une bande de truands et de mercenaires dirigés par le glacial Burrell, Cortez s’enfuit vers la frontière à 400 km/h dans une Corvette ZR1 spéciale, et il a un otage… Il doit passer par Sommerton Junction, où est massé le gros des forces de police américaines. C’est là que l’agent John Bannister aura une dernière chance de l’intercepter avant qu’il ne franchisse la frontière… D’abord réticent en se voyant impliqué dans cette affaire, écarté parce qu’il est considéré comme un petit shérif de province incapable, Ray Owens finit par rallier son équipe et par prendre l’affaire en main. Tout est prêt pour la confrontation…



Marrant de voir combien un long synopsis peut cacher un film dont le contenu n'a d'égal que le vide intersidéral. Pas de surprise aujourd'hui, pas de twist final, pas de cliffhanger dans cette critique : le film est d'une nullité absolue.

La belle et le "bad guy"
Pour commencer, Schwarzie n'est plus, c'est définitif. Son jeu est monolithique, les moments "dramatiques" sont joués avec autant de sentiment que le Terminator. Ensuite, le film enchaine les clichés : le méchant vraiment très méchant mais qui aime s'écouter parler malgré que l'on ait absolument rien à cirer de ce qu'il raconte. Le jeune rookie qui y passe alors qu'il avait été pris sous son aile par le héros du film. Le "bad guy" qui est en fait un gentil au coeur tendre. Enfin bref, je ne vais pas non plus m'étendre là-dessus.

N'est pas Clint Eastwood qui veut. Désolé !
Le réalisateur a voulu aller chercher du côté des bons vieux films d'action des années 70-80 dans le genre Dirty Harry mais sans jamais en atteindre le haut de la semelle. Finalement, au bout de 30 minutes (à la limite, l'évasion du début est peut-être le truc le plus intéressant dans le film ... même si c'est franchement gros), on se désintéresse totalement de ce qui se passe à l'écran. Forest Whitacker ne pourra rien y faire, il n'est d'ailleurs visiblement pas plus inspiré que nous de toute façon.

Le méchant ... conducteur
Bon vous l'aurez compris, vous pouvez passer votre chemin sans regrets.


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